Le réchauffement climatique est-il dangereux pour la planète ?
Le réchauffement climatique accélère les changements biologiques dans l’océan.
Pendant des millénaires, le climat de la planète Terre a connu de nombreuses variations naturelles. La biodiversité marine a subi des modifications plus ou moins importantes. Parfois, des changements biologiques rapides sont survenus dans certaines régions océaniques. Mais aujourd’hui, selon un modèle développé par une équipe du CNRS ( Centre national de la recherche scientifique ), les circonstances de ces « surprises climatiques » augmenteraient de manière récente. Une théorie que les chercheurs connaissent sous le nom de « METAL » pour Macro Ecological Theory on the Arrangement of Life, qui offre une couverture spatiale globale, contrairement aux programmes d’observation de la biodiversité marine qui ne couvre qu'une petite partie des océans souvent à proximité des côtes.
En rouge les changements majeurs (vers l’Amérique), en jaune les changements mineurs (autour de l’Afrique), et en blanc aucun changements (pôle Sud).
Ces changements biologiques pourraient affecter la biodiversité marine, les activités humaines ( pêche, aquaculture) ou le cycle du carbone.
Les chercheurs ont mis en évidence une augmentation des « surprises climatiques », selon eux elles seraient à attribuer à la fois au phénomène El Niño : anomalies thermiques de l’Atlantique et du Pacifique et au réchauffement de l’Arctique.
Pourquoi limiter le réchauffement climatique à 2°C et pas plus ?
Les climatologues préconisent de limiter le réchauffement global de la planète à +2 °C.
On peut observer sur la vidéo : https://www.futura-sciences.com/planete/questions-reponses/rechauffement-climatique-limiter-rechauffement-climatique-2-c-pas-plus-930
Que au fils des années de 1900 à 2016 le réchauffement climatique et de plus en plus important. On constate qu'en un peu plus d'un siècle, la proportion vire au rouge.
La limitation du réchauffement global à +2 °C est proposée par rapport à une période du passé, il y a plus de 100 000 ans, où cette température moyenne avait été atteinte sans qu'il ne se produise de catastrophe climatique. Comme l'évolution du climat n'est pas linéaire et qu'il existe des effets de seuil, il n'y a aucune certitude qu'au-delà de 2 °C d'augmentation de la température moyenne ne survienne un emballement climatique.