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MOTS

Dans la cadre d'un atelier d'écriture avec Marie Cosnay, les élèves de 42 ont lu des textes de la genèse, de Virgile : Didon et la peau de boeuf : création et fondation d'un pays, Ovide : Deucalion et Pyrrha : la création d'une espèce " maintenant la mer à un rivage, le lit reçoit des fleuves pleins, les rivières descendent, on voit pointer les collines, surgir la terre, croître les lieux, décroître les eaux ...", et la transformation d'un paysage où un poète chante " Orphée"  : " Vous aussi, lierres entortillés...et le pin à la cime retroussée en chevelure hirsute"

Et... Ils ont écrit, seuls ou en petits groupes pour raconter une métamorphose ( création) d'un monde, création d'un homme ou d'une femme, de l'espèce humaine, création ou métamorphose d'un pays ou d'un paysage...

Ils ont choisi, quoi? où ...Quand?

Lisez leurs écrits , ci-dessous...

 

 TEXTE d'Enea, d'Emma, Milo, Pauline 

 

                  C’était un monde vide et désert qui s’ouvrait à moi, pas un seul souffle de vie se présentait à l’horizon.

Ce désert dans lequel j’étais, semblait pouvoir choisir lui-même qui il voulait voir mourir.

Ce monde reflétait la tristesse et la monotonie, le danger ainsi que l’angoisse.

Pensant à ce monde auquel je pourrais apporter de la gaieté je me mis à l’imaginer.

Je m’imaginais cet arbre majestueux et dominant qui s’imposait dans ce monde vide et silencieux.

Cet arbre au tronc immense et aux longues branches feuillues faisait part d’une douce nature.

J’apercevais ces fleurs qui reflétaient la beauté et recouvraient l’ensemble de la Terre fertile du monde que j’étais en train de créer. 

Au loin, j’apercevais des papillons aux ailes tachetées de toutes les couleurs du monde.

Je me sentis moins seul pendant quelques instants, puis je vis apparaître une ombre et j’entendis de tendres paroles apaisantes comme si je rentrais en contact avec la nature.

Je la vis, cette jeune femme qui s’approcha doucement de moi et me donna un tendre baiser.  

Je vis un océan qui me prenait moi et cette femme, les dangers nous unissaient, la terre que j’imaginais était un trésor dans lequel tout le monde voudrait vivre.

La nuit tombait, nous nous assîmes contre l’arbre face à un magnifique ciel étoilé, je m’endormis, et en me réveillant je compris que…

 

Texte d Alexandre

              Au moment où cet homme nommé DIEU par certains, créateur par d’autres, fit apparaître notre monde il y mit un espace immensément grand. Aucune plante, aucune mer ou océans n’apparut, juste une terre infertile et dénouée de vie ou de vivant.

Le créateur DIEU, après avoir formé cette terre décida d’y faire apparaître une forme de vie, cette forme de vie était à la fois belle et sans aucun sens, sans but spécial, juste peuplée, cette terre était sans âme.

Cette forme de vie était un mélange de poussière, de terre et d’air.

L’homme qui apparut s’appelait Eren.

Au même moment, il planta le premier jardin du monde, le jardin d’Aldériate, dans ce simple carré d’herbe, il y avait quatre arbres remplis de pommes, l’un était l’arbre de la connaissance, l’autre celui de force, celui qui le suivait était celui de l’honneur et le dernier, sûrement le plus beau et le plus magnifique était celui de l’amour.

Eren dégusta une pomme de chaque arbre, quand il prit la première pomme, une chose se passa dans sa tête, une sorte de mélange apparut dans sa tête, c’était son cerveau. Quand il prit la deuxième pomme, son bras plat et ses jambes flageolantes eurent un changement, des petites bosses poussèrent de part et d’autre, les muscles. Dans le troisième pommier, Eren se dit intérieurement qu’il était fier d’être lui-même, d’être le premier des premiers.

Quand il prit cette dernière pomme, elle avait un goût magnifique, elle était à la fois dure et fraîche. Et soudainement, après avoir fini de manger cette pomme, une femme apparut devant lui, il lui fit manger les pommes des pommiers, et elle prit chacun des attributs de Eren mais son corps était tout de même différent, des formes en plus et des traits de tête plus fin, la femme et l’homme étaient apparus et par la même occasion, l’amour.

Et cet événement, ce jardin n’ apparut pas qu’une seule fois, mais au moins un millier de fois à travers le monde et à chaque fois ce fut la même chose, l’homme mangea toutes les pommes et une femme apparut.

C’était la création du monde.

 Texte d'Aloïs 

 

La fin du monde est le début d’un autre

          Je  suis dans le futur, il y a très longtemps que l’espèce humaine a disparu sur la Terre.

Vous voulez que je vous raconte comment cela s’est passé ? Eh bien c’est votre jour de chance et c’est parti. Je suis né dans un village nommé Arcangues et je fus abandonné par mes parents à l’âge de neuf ans, j’ai dû me débrouiller seul, apprendre les bases de la vie en société et surtout apprendre les bases de la vie. Jusqu’à l’âge de treize ans je passais de famille d’accueil en famille d’accueil jusqu’à ce qu’il y ait un incident majeur sur Terre. Des pluies radioactives créées par la pollution au fil des années s’accumulaient dans l’air. Chaque fois qu’il pleuvait, les gens  sous la pluie étaient pris de nausée et il était très compliqué de survivre après avoir été sous la pluie sauf si on s’injectait une seringue d’un médicament le gmal. Plusieurs années passèrent et j’avais vingt-trois ans quand il n’y eut quasiment plus d’humains sur terre, plus que 900000. Je me suis recroquevillé dans un bunker prévu pour d’éventuelles catastrophes comme celle-là. J’étais seul, j’avais peur je n’avais pas dormi depuis plusieurs jours quand je sortis enfin de ce bunker mais en haut, les catastrophes avaient empiré, j’admirais au loin le soleil levant mais ce que je découvris dépassa toutes mes craintes. Ce n’était pas le soleil mais une énorme vague de radiation nommée le primefaia. Dès que nous touchions cette vague a très haute température, nous nous décomposions instantanément. La vague exterminait village après village et je me suis souvenu d’un endroit que m’avait indiqué ma mère, un endroit sécurisé avec une fusée prévue pour rejoindre l’arche, un énorme satellite fait pour accueillir trois-cent personnes. Je suis allé au point que ma mère m’avait montré, il m’a fallu plusieurs jours pour y parvenir mais quand je fus à l’endroit indiqué, il y avait déjà des gens, une petite troupe de six personnes venue pour la même raison que la mienne, vivre dans l’espace. Je fis connaissance avec eux, deux jours après nous fûmes obligés de partir sur l’arche car le primefaia avait énormément avancé et n’était plus qu’à cinq-cents kilomètres de nous. Quand nous sommes partis, tout le monde était anxieux de voir à quoi cela allait ressembler. Quelques heures plus tard, nous avons enfin vu l’arche qui était énorme. Débarqué sur l’arche, il n’y avait personne et nous restâmes six ans dessus car la Terre était invivable. Je me demandais : si on repart sur Terre, serons-nous les seuls à vouloir y retourner ? Après plusieurs jours de réflexion, nous décidâmes de revenir sur Terre. Parvenus sur notre mère Terre, nous avons été accueillis par des gens qui n’étaient pas très amicaux. Nous nous sommes battus pour récupérer notre Terre mais cela en vain, ils étaient trop nombreux et trop puissants pour nous. Nous avons décidé de fuir loin d’ici et d’aller dans un endroit où nos descendants pourraient vivre heureux jusqu’à la fin de leurs jours. Après avoir atteint un petit village du nom de Sasuke nous avons découvert une société principalement de chasseurs, pêcheurs et agriculteurs. Nous avons décidé de nous installer avec eux et de vivre ici jusqu’à notre fin et qui sait ? C’est peut-être demain.

Texte de Kurtis,Axel, Lenny et Baptiste

 

Les quatre éléments et le dieux ultime.

Nous étions, tout en haut du palais de Zeus, à observer sur terre un jeune homme nommé H, un jeune homme qui avait perdu ses parents à l’âge de six ans.

Vulcain, lui, ne supportait pas les moqueries des habitants à l’égard du jeune homme.  Poséidon ne voulait pas qu’il pleure, parce que les mers déborderaient. Gaya voulait préserver sa terre de toute violence. Et moi Zeus, tout cela me mettait dans une colère électrisante.

 H vivait avec ses grands-parents, pas toujours faciles à vivre. Il était petit, blond aux yeux bleus et mal habillé malgré son grand âge de 16 ans. Tous ensemble nous avons décidé de lui donner le pouvoir ultime LA CREATION, ensemble nous réunirons les pouvoirs : le feu de Vulcain, l’ eau de Poséidon, la terre de Gaya et la foudre de Zeus. Pour cela nous décidâmes de faire une petite excursion sur Terre où habitait H. A première vue H ne comprit pas, ce qu’il se passait, puis il comprit qui ils étaient vraiment ,et qu’il avait été choisi pour être l’élu mais il ne voulut pas car c’était un lourd fardeau à porter, mais moi Vulcain je réussis à le convaincre. Pour pouvoir lui léguer tous les pouvoirs nécessaires, il devait venir dans mon palais : le palais de feu où se trouvait la salle des pouvoirs, cette salle était utilisée chaque 100 ans pour élire l’élu du pouvoir ultime.

Une fois arrivé H alla au milieu , et nous aux quatre coins du carré, chacun lui envoya son pouvoir : Vulcain le feu, Poséidon l’eau, Gaya la terre et Zeus la foudre.

 Une fois la cérémonie terminée il redescendit sur terre et décida de créer son premier homme et son premier arbre.  Maintenant H était un dieu,  maintenant  il était immortel et pouvait  aider les autres comme il l’ avait toujours voulu.

Aujourd’hui, cela fait vingt ans qu’il est le dieu ultime et aide les gens à mieux vivre en harmonie. Cependant il regrette d’être immortel car  il ne pourra jamais revoir ses parents dans l’autre monde , et il est aussi malheureusement toujours seul.   

Texte Mathys et Ethan D

         Alors que je me sentais seul, sans amis, alors que je marchai sur le chemin de la Téoulère, pour rentrer chez moi dans mon arbre, tous les habitants du village m’avaient une fois de plus repoussés, par peur de mes sorcelleries.

 Je décidai alors de me créer un meilleur ami, grand, semblable à un arbre.

De mes mains, je pris des branches de General Sherman (le plus grand arbre du monde), des champignons d’arbres (polypores), de la terre, quelque potion magique avec du sang d’humain pour qu’il vive, il se nomma Grooterre.

Maintenant que j’avais un meilleur ami, je pouvais m’amuser et faire la fête dans mon arbre sans gêner personne, sauf qu’un jour de pluie et de foule je le perdis de vue et ne le retrouvais plus jamais. Une fois de plus, je me retrouvais seul sans amis alors qu’il ne me restait plus longtemps à vivre, ma seule ambition était qu’il revienne.

Heureusement, avant ma mort il revint vers moi j’étais extrêmement heureux et je pus mourir heureux, mais, je me sentis  partir vers le ciel ,je  me sentis si bien, qu’ il me rendit la vie.

Texte de Mathilde, Zoé, Maïlou, Anaïs

           J’étais encore insignifiante et toute petite. J’ignorais ce qui allait se passer. Je sentais les milliers de petites pas me dérangeant et m’habitant chaque jour. Je les sentais détruire, tout ce que j’avais créé. Toute ces végétations et ces animaux inoffensifs étaient abattus, tués.

C’est alors que ma transformation se produisit. Ce fut un jour ou je me rendis compte, que je souffrais plus qu’habituellement. Je m’angoissais car je me sentais déchirée, grandir, sans que je comprenne pourquoi.

Peu à peu je revivais. Je m’éloignais, grandissais encore. Je ne sentais plus la douleur causée par ces petits êtres. Je me sentais apaisée, calme comme sur un petit nuage.

Finalement, je me sentais à l’écart du reste du monde. J’avais du mal à m’habituer dans cet espace devenu plus petit. La douleur ? Elle était partie depuis longtemps. Mais, me sentant seul, je créai d’autres planètes, pour m’abriter, je créai également des systèmes solaires pour regrouper les planètes entres elles. Et sur une planète, je cédai le pouvoir de vie et de mort, pour que le cycle se répète. J’étais devenue une galaxie…

Texte de Camille, Dilys, Lorena, Marine

              En voyant, du haut de leur domaine, cette poussière de terre, inhabitée, inutilisée, plongée dans les ténèbres, les habitants du ciel eurent envie de lui donner un souffle de vie et de joie. Il faut dire qu’ils s’ennuyaient, les dieux, seuls, dans leur monde parfait des cieux.

Ils eurent une première idée : si on changeait le monde ?

Ils commencèrent par changer les hommes, leurs peaux devinrent bleues, leurs yeux rouge vif, leurs mains avaient plus de 5 doigts, et leurs cheveux devinrent des bonbons scoubidou.

Ensuite  dans le monde, perché dans les arbres de vie, les arbres des Héliades, se tenait des pommes d’amours, l’arbre de la connaissance du bien, offrait chaque nuit de pleine lune, un fruit capable de donner l’amour. L’eau des ruisseaux et des rivières, se transformèrent en jus d’orange, qui donnèrent de l’énergie et de la joie à tous les gens tristes, ou qui avaient besoin d’énergie. Les cailloux se transformèrent en lentilles, et si les aveugles les mangeaient, ils ne se seraient plus aveugle jusqu’au jour. Les cascades d’eau devinrent des cascades de chocolat. Les lapins se transformèrent en lapin de chamallow qui donnaient la joie au enfants bleus. Chaque nuit de pleine lune, ils firent la fête jusqu’à l’aube.

Texte de Lisa, Lucie, Oriane et Marion

 Vivant dans la misère Cyrille errait dans les rues hivernales et froides seul et pauvre avec pour seul compagnon son brave chien Odin trouvé presque mort au fond d’un caniveau. Cyrille ne pouvait plus vivre ainsi il commença donc à voler de petit objets qui avaient peu de valeur. Puis s’en prit à un plus gros lot : le précieux trésor du la reine Augustine tant prisé des voleurs. Avec seulement trop peu d’expérience et si désespéré qu’il n’arriva même pas à passer à travers la surveillance des gardes. Au moment où les gardes aperçurent le malheureux Cyrille ils se mirent à sa poursuite. Cyrille, paniqué, ne sachant quoi faire se dirigea vers la sombre et lugubre forêt tant dénigrée par les contes et les mythes, qui auparavant accueillait une belle femme qui donnait la joie dans le cœur des plus jeunes comme des plus vieux. Plusieurs contes pourraient raconter sa mort mais personne n’est d’accord sur sa vraie mort, extrêmement étrange. Il réussit à semer les gardes de la reine et courut dans la forêt, ses pieds s’enfonçaient petit à petit dans l’épaisse couche de neige. En courant il regarda ses pieds et trébucha sur une pierre cachée par la neige, il se cogna la tête contre quelque chose de dur puis tomba dans les pommes.

Quelques heures plus tard, tout semblait flou, il ne se souvenait presque de rien. Il se leva et regarda autour de lui, il ne vit que de la neige et des arbres morts mais pourtant il se sentait à l’aise comme si quelque chose le protégeait de tout. Parmi la sombre  forêt, il vit une lueur et d’un coup son chien,qui l’avait suivi durant toute la journée, commença à aboyer pour faire comprendre qu’il voulait qu’on le suive. Il courut après le chien et il s’arrêta net devant un arbre scintillant. Au pied, des milliers de fleurs étaient délimitées par une couche de neige. Il sentit que des ondes étaient de plus en plus fortes, il voulut s’approcher de l’arbre et fut comme aspiré par l’arbre, une pensée si forte le saisit, d’un coup,  celle de la femme morte dans cette forêt. Il rentra dans une sorte de jardin en Eden et découvrit une boite près de lui, il l’ouvrit et aperçût un oracle ainsi qu’une graine. Sur le papier, il était écrit : " Quand les rêves et la nature s’entremêlent, l’arbre de vie fera apparaître, mais prends garde, si tu le mérites, tu la feras vivre »

Texte de Joël, Louis, Ethan G et Timothé

La création du sud

         Dans une sombre grotte, entourée de montagnes cracheuses de feu, un magicien noir vivait. Toute sorte de vie autour était ensorcelée par ses pouvoirs maléfiques.

Mais une personne nommée Nekros , était invulnérable aux sorts du magicien. Nekros descendait d’Hadès il était invulnérable au mal. C’était un guerrier indomptable, un vrai scélérat d’Astrol le magicien.

Astrol en colère envers Nekros, à cause de sa force surhumaine ,  voulait le tuer pour ne pas s’encombrer de cette menace. Mais Astrol plus rusé que Nekros, mit un plan en place contre son ennemi juré.

Alors une bataille éclata entre eux.

Magie contre fils de dieux se combattirent de longues années jusqu’à ce qu’Astrol mit en marche son vrai pouvoir de magicien des volcans. Alors il mit en éruption une dernière fois les volcans et sa vie, qui recouvrirent toute personne vivante, même les plus fortes comme Nekros.

De longues années plus tard, le magma se métamorphosa en roche et une grande chaine de montagne apparut. La végétation reprit le dessus et la vie réapparut. Une nouvelle civilisation apparut, cette dernière s’appela la chaine de montagne les Pyrénées. Deux civilisations séparaient les Pyrénées : les gascons et les basques. On appela le peuple de l’Occitanie qu’on surnomma les gascons ( vasco) signifiant l’ancien peuple qui habitait au pieds des montagnes. L’autre peuple les Basques étaient des musiciens d’instrument en pierre du magma.

 

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