En quelques mots
Répartition/habitat
Dans la région arctique en bordure sud de la banquise permanente tout autour du pôle
Population
De 20 000 à 25 000 individus
Taille
Mâles : de 3 à 3,50m
Femelles :de 2,10m
Poids
Mâles :410 kg en moyenne
Femelles : 320 kg en moyenne
Régime alimentaire
Carnivore : principalement phoques mais aussi poissons, morses et carcasses de baleines
Victime du réchauffement climatique
Le changement climatique constitue la principale menace pesant sur l’ours polaire. Si la fonte des glaces se poursuit au rythme actuel, la surface de son habitat estival se sera contractée de plus de 40% d’ici le milieu du 21ème siècle, faisant diminuer sa population de plus de deux tiers.
Les ours blancs sont très bien adaptés au milieu arctique. Leur fourrure blanche les rend mimétiques, leurs oreilles de petite taille limitent la perte de chaleur et leurs larges pattes couvertes de poils, et légèrement palmées, leur permettent de marcher sur la neige fraîche sans s’enfoncer. Leur peau noire permet par ailleurs d'absorber la chaleur du soleil.
Les chasses de l’ours polaire
Les ours polaires sont capables de repérer une carcasse à plusieurs kilomètres grâce à leur odorat très développé. Les phoques constituent leur proie principale. L'été, quand la banquise se réduit, ils se contentent néanmoins de proies de plus petites tailles (renard, oiseaux).
Leur peau au lard épais, riche en énergie, permet de répondre aux besoins des femelles affamées qui doivent allaiter leurs oursons quand la nourriture se fait rare.
L’ours en voie de disparition
La banquise est vitale aux ours polaires car c’est à la fois leur lieu de chasse, de repos et de reproduction. Or, à cause du réchauffement climatique, la surface de la banquise décroît d'environ 13,4% par décennie. Les grands carnivores - ceux qui se trouvent au sommet de la chaîne alimentaire - sont particulièrement sensibles à l’état de santé de leurs écosystèmes. Les atteintes aux populations d’ours blancs sont les premiers signes visibles d’une menace à plus grande échelle qui affectent l’écosystème marin arctique.
Le changement climatique
La banquise est vitale aux ours polaires car c’est à la fois leur lieu de chasse, de repos et de reproduction. Or, à cause du réchauffement climatique, la surface de la banquise décroît d'environ 13,4% par décennie.
Avec la réduction de la surface de la banquise, la période de chasse de l’ours blanc se raccourcit, d’où l'allongement de son jeûne et un état de santé qui décline. Des ours en mauvaise santé peuvent présenter des taux de reproduction plus faibles - qui peuvent conduire à une raréfaction de l'espèce au niveau local. Des scientifiques ont démontré que la cause principale de mortalité chez les oursons était le manque de nourriture, et notamment un lait trop pauvre en graisse. A cela, s’ajoute des cas de cannibalisme des grands mâles qui peuvent s’attaquer aux oursons en période de disette.
Les dangereux polluants
Emmagasinés par les différentes espèces tout au long de la chaîne alimentaire, les polluants comme le mercure s’accumulent dans la graisse de l’ours, pouvant causer chez lui des anomalies congénitales et détériorer son système nerveux. Les polluants organiques persistants (POP) comprennent un grand nombre de substances dangereuses. La plupart d'entre elles est officiellement interdite mais leur élimination du milieu est très lente et persistent pendant de Nombreuses années. Présents en Arctique, leurs effets sur les ours polaires sont encore à l’étude.
L’exploitation du pétrole et du gaz peuvent entraîner des dérangements de la faune et augmenter les risques, non seulement de conflit avec les hommes, mais aussi de marée noire ou de pollution par les hydrocarbures
https://www.wwf.fr/especes-prioritaires/ours-polaire
Article réalisé par Enea et Lenny